Me pregunto cóm podríe entendre Giraud Riquier als catalans circa lo añ 1276 sense traductó. 😔
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Me pregunto cómo podría entender Giraud Riquier a los catalanes entorno al año 1276 sin traductor. 😔
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Retroensa.
La retroensa était une pièce à refrain, ordinairement composée de cinq couplets tous à rimes différentes. (1: Je ne connais qu' une seule pièce de ce genre dont toutes les rimes soient semblables; elle n' a que quatre couplets. Voyez MS. R. 7226, fol. 307, v°: No cugey.)
Pus astres no m' es donatz
Que de mi dons bes m' eschaya,
Ni nulhs mos plazers no 'l platz,
Ni ai poder que m n' estraya,
Ops m' es qu' ieu sia fondatz
En via d' amor veraya;
E puesc n' apenre assatz
En Cataluenha la gaya,
Entre 'ls Catalas valens
E las donas avinens.
Quar dompneys, pretz e valors,
Joys e gratz e cortezia,
Sens e sabers et honors,
Belhs parlars, bella paria,
E largueza et amors,
Conoyssensa e cundia,
Troban mantenh e secors
En Cataluenha a tria,
Entre 'ls Catalas, etc.
Per qu' ieu ai tot mon acort
Que d' els lurs costums aprenda,
Per tal qu' a mon Belh Deport
Done razon que m' entenda,
Que non ai autre conort
Que de murir me defenda,
Et ai cor, per penre port,
Qu' en Cataluenha atenda
Entre 'ls Catalas, etc.
So per qu' amors guazardona
Servir als sieus, don dan prenc,
No y a mas qu' om me rebona,
Quar tan d' afan ne sostenc
E per gandir via tenc
En Cataluenha la bona
Entre 'ls Catalas, etc.
Tan suy d' apenre raissos
So que d' amar ai falhensa,
Que nulhs pessars no m' es bos
Mas selh qu' als verais agensa;
E quar no 'l say ad estros,
Vau per bona entendensa
Querre e trobar cochos
En Cataluenha valensa,
Entre 'ls Catalas valens
Giraud Riquier.
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Puisque astre ne m' est donné
Que de ma dame bien m' échoie,
Ni qu' aucun mien plaisir ne lui plaît,
Ni je n' ai pouvoir que je m' en arrache,
Besoin m' est que je sois fondé
En voie d' amour vraie;
Et je puis en apprendre beaucoup
En Catalogne la gaie,
Parmi les Catalans vaillants
Et les dames avenantes.
Car galanterie, prix et valeur,
Joie et gré et courtoisie,
Sens et savoir et honneur,
Beau parler, belle apparence,
Et largesse et amour,
Connaissance et agrément,
Trouvent appui et secours
En Catalogne à choix,
Parmi les Catalans, etc.
C' est pourquoi j' ai tout mon accord
Que d' eux leurs coutumes j' apprenne,
Pour ainsi qu' à mon Beau Plaisir
Je donne raison qu' elle m' entende,
Vû que je n' ai autre consolation
Que de mourir elle me défende,
Et j' ai cœur, pour prendre port,
Qu' en Catalogne je tende
Parmi les Catalans, etc.
Et si moi parmi eux je n' apprends
Ce par quoi amour récompense
Le service aux siens, dont perte je prends,
Il n’ y a plus qu' on m' améliore,
Car tant de peine j' en soutiens
Qui m’ a chassé de Narbonne;
Et pour me soulager voie je tiens
En Catalogne la bonne
Parmi les Catalans, etc.
Tant je suis d' apprendre envieux
Ce que d' aimer j' ai faute,
Que nul penser ne m’ est bon
Excepté celui qui aux sincères convient:
Et vû que je ne le sais en cachette,
Je vais par bonne science
Quérir et trouver promptement
En Catalogne la vaillance,
Parmi les Catalans vaillants
Et les dames avenantes.
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1833_-_tome_2.djvu/430
Une supplique en vers du troubadour provençal Giraud Riquier, présentée à son protecteur Alphonse X, roi de Castille, en juin 1276, pour réclamer les priviléges de son ordre, fait connaître qu’il y avait alors en Espagne plusieurs classes de ces acteurs ambulans. Les uns, qui dansaient et chantaient dans les rues, pour l’amusement de la populace et moyennant quelque aumône, s’appelaient bouffons ou truans (bufones truhanes) ; ceux qui exerçaient le même métier, mais dans les maisons des riches, avec plus de décence et de talent, se nommaient jongleurs (juglares) ; enfin, ceux qui composaient les danses, les vers et le chant des couplets, et les représentations ou jeux mêlés (juegos partidos), méritaient l’honorable nom de troubadours (trobadores). Ces distinctions se retrouvent textuellement dans diverses lois du fameux code des Partidas. Les bouffons des rues y sont déclarés infâmes (ley iv, tit. vi, part. 7), et dépouillés de tous droits civils ; les jongleuses (juglaresas) y sont privées de l’honneur d’être admises pour concubines (barraganas)[1] des hommes de haut lignage (ley iii, tit. xiv, part. 4). Aucune fête ne se passait alors sans le concours de ces diverses espèces de ménestrels, ou plutôt ils faisaient seuls les frais de toutes les fêtes, et la gaie science (gaya ciencia) allait divertir le plus petit châtelain au fond de son manoir, comme le monarque au milieu de sa cour. L’archiprêtre de Hita, poète satirique des premières années du quatorzième siècle, dans son poème burlesque, intitulé: La Guerre de don Carnaval et de dame Carême (Guerra de don Carnal y dona Cuaresma), voulant peindre les jouissances de son héros, le représente assis à une table magnifiquement servie, ayant devant lui ses jongleurs comme un homme de qualité :
Estaba don Carnal ricamente asentado
A mesa mucho farta en un rico estrado,
Delante sus juglares como omen honrado.
Barragana, espèce de concubine autorisée. Les prêtres partagèrent habituellement ce privilége des nobles. On trouve, dans les archives du señorío de Biscaye, une vieille ordonnance qui concède aux prêtres, pour le repos des ménages, le droit d’avoir chacun une barragana.
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